En japonais, lapin se dit Usagi.
J'avais envoyé à Mr Tomoki mes amitiés et mes voeux sous forme de carte illustrée d'un lapin.
J'eus en retour une belle leçon de peinture de sa part par le biais d'un lapin. (il ne faut pas oublier que nous entrions dans l'année du lapin..année qui devait être bien tranquille nous avaient dit les chinois qui avaient oublié de nous dire que c'était en réalité l'année LAPIN-GAROU!)
Pour en revenir au lapin de Tomoki Senseï:
Peinture épurée soulignée par des contours réalisés à l'encre (sumi) en déliés parfaits.
Partagée entre réalisme et épure à la japonaise j'ai réalisé ce lapin sur le modèle de Roberto, mais je n'ai pas pu sacrifier son oeil "bien français"
Le fond est réalisé en feuille d'allu altéré sur fond rouge.
*J'ai encore du boulot à faire pour aller vers l'épure....(mais j'aime trop les poils!)
Quand Roberto n'avait pas encore acquis ses titres de noblesse, un jour où il rongea le chargeur du portable de ma fille, je l'ai menacé d'aller l'abandonner en forêt...
Voici son cauchemard comme je l'ai imaginé:
Roberto tout contris
* pense bête:
« Depuis l'âge de six ans, j'avais la manie de dessiner les formes des objets.
Vers l'âge de cinquante, j'ai publié une infinité de dessins; mais je suis mécontent de tout ce que j'ai produit avant l'âge de soixante-dix ans. C'est à l'âge de soixante-treize ans que j'ai
compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons, des plantes, etc. Par conséquent, à l'âge de quatre-vingts ans, j'aurai fait beaucoup de progrès, j'arriverai au fond des
choses; à cent, je serai décidément parvenu à un état supérieur, indéfinissable, et à l'âge de cent dix, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant. Je demande à ceux qui vivront autant que
moi de voir si je tiens parole. Ecrit, à l'âge de soixante-quinze ans, par moi, autrefois Hokusaï, aujourd'hui Gouakiyo-rôdjin, le vieillard fou de dessin. »