Après mon voyage au Japon il y a un an, les rencontres et les échanges continuent cette fois à travers les deux oeuvres de Sadanori Fukui sélectionnées par le Salon des Artistes Animaliers . Quelle joie de voir ces oeuvres de qualité exposées dans un tel salon! Et comme je les ai tenues entre mes mains, je peux vous parler de leur douceur au toucher, de la matière, du bois et des pigments, mais cette fois vous pouvez venir les voir.
C'est à Uji dans son atelier, et à Nara à l'occasion de son exposition que j'avais rencontré l'artiste. Découvrez les mystères de leur création dans mes articles, et venez découvrir ces oeuvres parmi de nombreuses superbes créations du 16 novembre au 15 décembre à l’Hôtel de Malestroit de bry sur Marne .
"Sous l'arbre" Sadanori Fukui copyright
J'ai eu à mon tour le plaisir de voir ma petite "Pensive" sélectionnée pour participer au Salon .
Réalisée avec des pigments minéraux artificiels japonais, du sumi (Encre) et du gofun (pigment à base d'huitre) sur papier japonais.
Le Salon des Arts animalier est une association régie par la loi de 1901 qui a pour but de développer et de mettre en valeur l’art animalier sous toutes ses formes. « Connaître, défendre et protéger les animaux » est leur motivation.
A l'occasion du 40 ème anniversaire du salon un livre d'art a été édité: 40 ans d'Art Animalier
Au Japon, c'est bientôt la saison des momiji, le moment d'aller chasser les feuilles rouges. On les ramasse pour les faire sécher dans un livre puis les coller pour en faire des tableaux.
On les photographie ou on les peint, pour en garder de beaux souvenirs.
Un gaijin au Japon a dressé une liste non exhaustive des lieux où l'on peut admirer les érables rouges.
La région de Kyoto serait la plus prisée par les touristes pour aller admirer des explosions de couleurs rouge et or, mais ceux qui préfèrent le calme et la sérénité seront ravis de se contenter d'une rencontre fugitive , ou comme d'une simple tache de couleur rouge sur une oeuvre qui donnerait sens, force et harmonie à tout un ensemble.
Les érables rouges sont moins fréquents en France mais ce n'est pas une raison pour bouder les autres essences d'arbre. C'est le moment d'aller se balader dans les arboretums, et pourquoi pas aller rendre visite au gingko aux couleurs solaires du jardin des plantes à Paris.
Vous avez trouvé ces arbres inspirants et vous voudriez apprendre à les peindre avec la technique du nihonga, je vous propose de vous accompagner pour réaliser ce petit tableau si vous êtes très débutants. Avec l'aide de vidéos et d'échanges par mails, vous apprendrez à:
Préparer la colle nikawa, les pigments et le papier.
Fixer le papier sur le panneau
Préparer un fond avec des pigments
Transférer le motif
Peindre en "tarashikomi"
"Très débutant" signifie que vous n'êtes pas habitués à peindre ou dessiner.
Le coût d'un accompagnement pour réaliser un tableau est de 50 euros.
Je vous enverrai la liste du matériel nécessaire.
Momiji2 Valérie Eguchi
Ce modèle est un peu plus élaboré avec des feuilles plus petites, une lune réalisée avec un cache, des feuilles dont les nervures sont peintes à la poudre d'or, et une fleur d'automne au pied de l'arbre. Il conviendra à des personnes qui ont un peu d'expérience de la peinture au pinceau fin. Les étapes sont les mêmes que le précédent. N'hésitez pas à me contacter par le blog, si vous êtes intéressé. Et bien sur , si vous pouvez vous déplacer à Issy les Moulineaux, vous pouvez vous inscrire à mes ateliers nihonga .
Les 19 et 20 octobre, j'ai le plaisir de vous inviter à me rendre visite à Courtempierre 6 Route des Houys, à l'occasion des ateliers portes ouvertes des ateliers d'artistes du Loiret.
Vous pourrez y découvrir mes oeuvres nihonga , et je vous offrirai un petit atelier d'etegami pour célébrer l'automne autour d'un thé!
N'hésitez pas à me contacter pour m'informer de votre venue au 06 09 39 07 42
Retrouvez les informations sur le site du département du Loiret
De bien jolies rencontres à Houlgate, exposant avec des artistes de qualité, une salle m'était allouée, partagée avec une artiste céramiste (Greta Mae) pratiquant le raku. Nous offrions de cette façon un espace dédié à deux arts Japonais.
J'en ai profité pour présenter une petite rétrospective de mes oeuvres représentatives de différentes périodes. Peinture animalière, cerisiers en fleurs, peinture symboliste (nus et tortues), peinture nihonga sur bois inspirée des ema japonais , arbres inspirés de mes "Shinrin-yoku"
Il y avait en tout 45 tableaux.
Si l'ensemble de mes tableaux surprennent à cause de leur diversité de style, il sont toujours le reflet de ma recherche de paix intérieure.
Celle ci s'exprime à travers un panel d'émotions aussi étendu que ce que la vie m'apporte . Sensible à mon environnement, le nihonga, dans le cadre de ses conventions traditionnelles, est le medium idéal. Les pigments, véhiculés par l'eau sur le papier , donnent du sens aux émotions, les domptent et les harmonisent.
Peu importe l'image finale. Le geste apaisant est toujours le même. Préparer la gélatine et les pigments, les diluer et les poser, dessiner, peindre, flouter, préciser, dans un jeu de lacher prise et de reprise de controle qui n'est jamais total. C'est en somme, un idéal d'être au monde.
Pour revenir à cette exposition collective à Houlgate, j'ai beaucoup apprécié la convivialité de l'accueil par l'équipe municipale, le choix éclairé des artistes (Merci Marie Raphaelle) , faire de très belles rencontres, et bien sur, les retrouvailles avec la mer.
Le temps superbe nous invitait à la balade. Ce que je me suis autorisée, le temps de glaner quelques coquillages qui seront bien sur le sujet d'un prochain nihonga.
Le temps de quelques allées et venues entre la plage et l'exposition j'ai eu quelques coups de coeur. En cliquant sur les images, vous aurez accès aux sites des artistes.
Maryline Mercier pour son accord parfait avec le lieu et ces sensations partagées...
A l'extérieur lui faisait écho les photographies de Patrick Braoudé .
Yann Lesacher avec ses aquarelles décrivant la côte Bretonne le long du chemin des douaniers, un véritable feu d'artifice de talent pictural et d'humour. Nous lui avons acheté trois livres/recueils. Je le recommande à tous ceux qui ont eu une enfance en Bretagne et aux autres bien sur. Il a créé sa propre maison d'édition. C'est par ici les bonnes idées cadeau: http://www.editions-de-dahouet.com/
Lise del Medico exposait ses personnages de terre à l'église st Aubin. Méditatifs et apaisants, leur présence dans ce lieu étaient en accord parfait.
Anne Huet Baron et ses arbres en aquarelle m'ont aussi fortement attirée. Que n'ai je pu assister à sa démonstration !
Je ne peux malheureusement pas citer tous les sculpteurs, céramistes et autres peintres dont j'ai apprécié la sensibilité.
Ce fut en tous cas une belle expérience inspirante et riche en émotions.
Souvenirs d'enfance, sensations, émotions esthétiques ou apaisement.
Merci à vous les artistes.
Nous retournerons volontiers à Houlgate pour nous y promener, dessiner, photographier.
Quelques belles journées sont prévues en Normandie ce week end.
Pourquoi ne pas faire une balade en bord de mer..à Houlgate.
Ou se déroule le Festival Vague dArts du 13 au 15 septembre.
nous sommes une vingtaine d'artistes à être invités pour présenter la diversité de nos techniques.
Je vous présenterai le nihonga en salle Morisot avec un ensemble de mes travaux et un petit atelier dimanche à 14h (Pour la modique somme de 10 euros. Attention les places sont limitées!!)
Du 13 Septembre 2019 au 15 Septembre 2019 La ville de Houlgate présente 20 artistes professionnels représentant diverses techniques artistiques ( aquarelle, huile, pastel, photographie, art textile
Ses oeuvres délicates, réalisées en pigments minéraux sont un hommage aux fleurs si souvent célébrées au Japon.
Ainsi, l'ipomée ou Asagao "Gloire du matin"
Entre les feuilles du volubilis
Un reflet
Les prunelles du chat
Söseki
Les fleurs se déploient sur des fonds de feuille d'argent oxydée parfois pigmentés d'or ou avec des effets en relief.
Une série de fleurs est peinte sur soie , montée sur des kakejikus (peintures roulées) le tissu raffiné formant un écrin idéal pour le motif peint.
Sur des oeuvres représentant des pavots, Hiroshi Kobayashi a incrusté des calligraphies anciennes les voilant de paillettes d'or, nous donnant ainsi le sentiment que ces êtres parfaits que sont les fleurs, ont un message à nous délivrer.
Bien d'autres oeuvres sont à découvrir à la gaerie Métanoïa, à des prix très abordable, dépéchez vous il ne reste plus qu'aujourd'hui et demain!!
Je suis là devant mon clavier, dans l'attente de redonner vie à cette merveilleuse rencontre que j'ai fait l'automne dernier au Japon, celle d'un peintre renommé, rencontre que je m'étais interdite et qu'une série de synchronicités a permis.
Comme quoi, quand le conscient dit "non", l'inconscient dit "oui". "Suivez vos rêves, ils connaissent le chemin" . Ecrire cet article comme une ode à la liberté, liberté de laisser les coïncidences arriver, liberté d'être soi, en lien avec les autres, liberté d'aimer, liberté de communiquer. liberté d'être et liberté de rayonner. Voilà, j'ai écrit 7 fois le mot liberté, ce qui fait 8 maintenant. 8 symbole de l'infini, donc une liberté sans fin.
L'atelier de Takeuchi Koichi
FujiokaMasato un peintre nihonga et enseignant que je rencontre à Paris, un peu par hasard, m'a proposé de me présenter Takeuchi Koichi, un peintre que j'admire, que je trouve unique, dont je possède quelques livres, et sur lequel j'ai écrit un article sur ce blog. Je suis donc dans un état particulier, flottant un peu au dessus du sol quand j'arrive avec Ikeuchi Taketo, guide interprète, et Fujioka-san devant la maison du grand peintre dans ce beau quartier résidentiel de Kyoto. Takeuchi-Senseï nous reçoit dans son atelier au sein même de sa maison, et s'excuse de l'absence de son épouse, en déplacement.
Takeuchi Koichi dans son atelier
Notre discussion démarre très vite et simplement sur mon nom d'épouse qui intrigue toujours car il est japonais, et sur le cinéma parce que mon ex mari est réalisateur.
Takeuchi-senseï préfère le cinéma français au cinéma américain, et en particulier , il aime le film "Le mari de la coiffeuse" . Ce film atypique de Patrice Leconte, une ode mélancolique au rêve d'enfant et à la sensualité que je trouve finalement... assez japonais, et dont je garde un beau souvenir. Puis nous parlons peinture, et j'apprends que Yamaguchi Kayo peintre animalier issu d'une longue tradition de peintres dévoués à la représentation de la nature, qui a été son maitre, est venu exposer à Paris de novembre 1982 à janvier 1983 au musée Cernuschi, à Paris.
Il était inquiet de l'accueil que l'on ferait à son oeuvre, mais j'imagine que ce fut une merveilleuse surprise pour le public parisien. En 1989 est sorti un très beau livre sur son oeuvre dans une collection conçue par Diane de Selliers dans la collection "Les peintres animaliers".
Nous avons parlé de ce qui rapproche ou diffère, chez les artistes japonais et français. La technique est elle seule à faire la différence? (On parle de la peinture occidentale "à l'huile"). Que cherche le peintre? Il cherche à exprimer ses émotions. Ainsi quand Monet cherchait à recréer l'émotion produite par la lumière, Jakuchu la cherchait également, par d'autres procédés.
Takeuchi Koichi est un peintre qui, à travers son travail, cherche l'eveil. Il pense que c'est le but de la plupart des artistes, français ou japonais. C'est un homme amoureux de la nature et il tient à garder une vision objective du futur "Notre destin est lié à celui de la nature". Je vois chez cet homme une simplicité et une belle humilité, si surpris et amusé quand je réponds à sa question: "Quelles sont vos oeuvres nihonga préférées". Moi: "Mais les vôtres , bien sur!!" ; il est pourtant un Maitre dont je découvre avec bonheur par la suite que beaucoup de jeunes artistes veulent marcher dans ses pas. Même si il n'a pas de disciples dans son atelier, il est l'auteur d'un certain nombre d'ouvrages didactiques , de vidéos; il a également enseigné à l'université municipale des arts de Kyoto.
Il m'a parlé également de cette spontanéité qu'il aime chez les dessins d'enfant, d'Otsu-eces peintures populaires réalisées au pochoir par des artisans de la région d'Otsu dont la fraicheur connut un fort succès auprès du public nippon à l'époque d'Edo, et que nous avons pu admirer dernièrement à la Maison de la Culture du Japon. Il aime les peintres autodidactes, et nous nous retrouvons sur un goût commun pour l'oeuvre deTanaka Isson, peintre autodidacte dont certaines oeuvres semblent diffuser une aura tant elles paraissent vibrer.
Je retrouve la sensation de connexion que j'ai ressentie à Kochi, Shikoku, avec le peintre Araki Yoichiet ses élèves. Nous sommes sur la même longueur d'onde, comme connectés. Dans une oeuvre longuement élaborée comme celles de Takeuchi Koichi, je ressens comme la force d'un arbre; et les couches successives de pigments sont comme des anneaux de croissance.
Je retrouve la même sensation devant ses oeuvres que devant des arbres centenaires. Il y a une force, une sagesse, une paix. Puis sur ce qui m'a menée jusqu'à lui, il m'a parlé du destin. Ce qui nous a réuni tous les trois ce jour , le " EN " (縁), hasard ou destin, "les liens mystérieux qui lient les destinées » Nous devons vivre ce moment comme un instant unique et ephémère "ichigo ichi-e" 一期一会 , moment in-reproductible, et c'est vrai qu'il est unique , ce moment.
Un ange passe. Goûter le silence....et la présence.
Le moment devient alors plus unique, car Takeuchi-senseï nous propose de découvrir sa collection de shunga , estampes érotiques réalisées par le célèbre artiste Utamaro.
Il y aura beaucoup de rires et de surprise de mon coté. Regarder ces oeuvres aux cotés de ces trois hommes est une situation tellement inhabituelle; du coté de Takeuchi-senseï on parle technique; je confirme que l'anatomie de ces personnages est assez irréelle, le réalisme n'était pas une priorité chez les artistes de l'époque. le jeu des nudités avec les tissus, le contraste entre le cru et le raffinement, l'humour parfois présent en font des oeuvres uniques et inimitables, et surtout fascinantes. Cet art érotique qui a circulé librement jusqu'à la venue des chrétiens missionnaires, mémoire d'un temps révolu où la créativité se déployait sans entrave. Il me parle de la liberté autour de ce sujet en France, sur le moment j'ai une vision moins positive que lui, mais c'est oublier les salons certes rares. La fameuse exposition autour des Shungaqui eut lieu en 2015 à la Pinacothèque aujourd'hui fermée , et le petit salon du dessin érotique "Salo" qui a lieu en ce moment à Paris.
Après avoir présenté l'intimité de ces oeuvres créées par Utamaro, Takeuchi senseï nous a offert de découvrir l'intimité de sa création en cours: l'esquisse de ruisseau.
Ses esquisses constituées de petits cercles de diverses tailles et densité semblent représenter comme des molécules d'eau. Il veut dessiner l'eau de ce ruisseau limpide, pure et transparente, comme son idéal me dit il. Et je me souviens de son propos "Parfois je regarde l'espace sans raison particulière. Il semble vide, mais il y fourmille de choses. Une peinture pourrait être ainsi". Je comprends alors en voyant ces travaux préparatoire combien pour l'artiste l'acte de peindre est en soi similaire a l'acte de méditer et contribue à le mener sur le chemin de l'éveil.
Je regarderai ensuite lors de mon voyage les cascades et les cours d'eau avec un oeil différent. La magie de la rencontre a opéré et continue d'agir. Il y aura peut être d'autre articles à ce sujet car cet article survole mes souvenirs essentiels.
Pour l'heure je remercie l'artiste et mes compagnons pour cette rencontre éphémère, mais dense.
Je propose des ateliers en ligne, pour les élèves qui ne peuvent se déplacer et pour ceux qui sont déja venus à mes stages mais veulent se rafraichir la mémoire. C'est un grand plaisir pour moi de pouvoir partager sur ce que j'aime dans de nouveaux formats.
Un module permet de réaliser un tableau, format A4.
Il contient un motif à transférer, des vidéos, l'envoi d'explications écrites et ma disponibilité pour répondre à vos questions et vous accompagner jusqu'à la finalité du tableau.
A travers ces ateliers vous apprendrez comment on utilise les pigments avec la colle nikawa et vous découvrirez différents procédés propres à la peinture japonaise.
Projets cours
Pour les modèles je m'inspire de classiques japonais, ou je peux les créer à partir de mes propres photos.
Je vous propose aujourd'hui de découvrir un aperçu de la pratique de l'etegami (L’E-tegami, « E » : 絵 : dessin/image « tegami »: 手紙 : lettre), telle que nous la propose Koike Kunio, le fondateur de ce mouvement apparu dans les années 70 au Japon.
« Si c’est maladroit, c’est bien. Soyons maladroits ! »
L'e-tegami, littéralement "Image-message" est une carte peinte d'un motif, accompagnée de quelques mots que l'on envoie à son entourage. L'etegami traditionnela ses codes proposés par Koike Kunio. Ce sont des règles pour mieux briser nos règles et conditionnements qui nous permettent de retrouver notre regard d'enfant sur les choses.
Les lignes de vie
Les contours du motif. On utilise de l’encre (sumi)
Pour peindre des lignes maladroites, une fois le pinceau imbibé d’encre, on choisit une posture qui limite l’excès de contrôle.
Le pinceau est tenu par le bout du manche verticalement, le coude en l’air. (position proposée uniquement pour les lignes)
L’inconfort de cette posture favorise les tremblements que l’on recherche dans la ligne.
On peint extrèmement lentement. Koike Kunio préconise de peintre 10 cm de trait en 1 mn (Compter jusqu'à 60) . Les battement de votre coeur peuvent se sentir dans votre trait.
Poser les couleurs:
On utilise des gouaches ou gansaï (gouaches japonaise).
Humidifier le pinceau, puis l’imbiber de couleur. Utiliser différentes densités de la même couleur. Limiter le nombre de couleurs à 3.
On peut humidifier la carte pour obtenir un effet plus absorbant.
On aime laisser des espaces blancs. On peut déborder
Suivant le degré d’absorption de la carte on peut poser la couleur en tapotant..
Le message
Le message est primordial
Traditionnellement les japonais aiment particulièrement faire allusion aux saisons.
Mots d’encouragement, de félicitation. Extraits de poèmes ou de chansons. Les mots complètent l’info donnée par le motif, ou ne le concernent pas forcément.
On peut utiliser des feutres pinceaux. Pour obtenir un effet d’emphase certaines lettres ou mots peuvent être plus grands que d’autres.
Le tampon (hanko 判子) pour la signature
On peut fabriquer un hanko avec des gommes ou de la gomme à graver.
Le motif peut être un symbole, des initiales ou une simple lettre. Au Japon on utilise beaucoup l’alphabet syllabaire « Hiragana »
Dessiner le motif sur un papier calque. Le transférer sur la gomme aspect envers. Graver avec un cutter ou un outil pour linogravure (gouge)
On utilise traditionnellement une couleur vermillon, pate à sceau ou encre pour tampons.
Astuces :
° Comme un haïku, le motif peut avoir une partie inexprimée, (les blancs) laissant l’imagination faire le lien.
° On aime que le motif sorte du cadre, pour s’aider, on place une feuille sous la carte et on peint les contours du motif en débordant largement sur le papier
° Si l’on n’a pas de hanko, on peut utiliser l’empreinte de son pouce avec un petit sticker. Ex : Placer son pouce sur la pâte rouge, puis un sticker cœur au milieu du pouce.
° Se sensibiliser au passage des saisons, apprendre à observer les objets du quotidien « la beauté est dans l’ordinaire »
Liens ressource :
Mon dossier de presse sur l'etegami (à télécharger)
Le blog de Deborah Davidson ambassadrice de l'etegami en occident: